Voici comment Vanheede contribue à la réalisation des objectifs européens

Durabilité , Législation

Pour réduire la montagne de déchets, l’objectif est de recycler au moins 50 % supplémentaire de la fraction recyclable des déchets ménagers et des déchets industriels banals d’ici 2030, en réduisant les déchets résiduels et en investissant dans des capacités de recyclage supplémentaires.
Dans ce contexte, le plan de mise en œuvre pour les “déchets ménagers et industriels assimilés” a été élaboré en 2015 avec un objectif de réduction de 15% entre 2013 et 2022 pour les DIB.

Cet objectif doit être atteint par diverses mesures :

  • L’élargissement des fractions de tri sélectif obligatoire de 21 à 24 au 1/1/2024 ;
  • Continuer à assurer la responsabilité élargie des producteurs ;
  • L’inspection visuelle obligatoire des DIB pour détecter les erreurs de tri.

Un nouveau plan de mise en œuvre pour les “déchets ménagers et industriels assimilés” est en cours d’élaboration. Il est prévu que les objectifs soient encore renforcés. C’est ce qui ressort de l’accord de coalition flamand pour la période 2019-2024, qui vise à maximiser l’économie circulaire et à éliminer progressivement l’incinération des déchets. La capacité d’incinération que nous maintenons entre-temps doit viser la plus grande efficacité énergétique possible et les plus faibles émissions possibles. D’autres critères jouent également un rôle dans l’évaluation de la capacité d’incinération, comme l’évolution technologique, la répartition géographique et la mobilité. Le Plan flamand Énergie-Climat 2021- 2030 stipule également que les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’incinération des déchets en Flandre doivent diminuer de près de 25 % d’ici 2030. Le Green Deal européen mentionne même 50 % de diminution. Si les objectifs flamands sont renforcés sous l’impulsion de l’Europe, l’objectif du plan de mise en œuvre évoluera donc automatiquement en conséquence. Les analyses de tri montrent qu’il existe encore des fractions recyclables (30 à 40%) dans les déchets industriels banals. Il existe donc encore un potentiel de réduction des DIB. Cependant, les entreprises rencontrent des obstacles qui les empêchent de respecter les règles de tri *.

* (Source : Rapport Voka, juin 2020, Bedrijfsafval efficiënt sorteren. Naar een circulair verdienmodel)

Pour résumer, il existe trois principaux obstacles :

  1. La quantité et la complexité des fractions de déchets qui doivent être collectées séparément.
    Les déchets ne sont souvent pas homogènes (colorés, imprimés, avec coating, etc.), ce qui entraîne des erreurs involontaires, malgré l’investissement des entreprises dans la formation.
  2. Le manque d’espace disponible pour collecter séparément toutes les fractions de déchets.
    Une enquête menée par Voka auprès de plus de 200 entrepri- ses montre qu’une entreprise génère en moyenne onze fractions obligatoires. Il s’agit donc de onze types de déchets qui doivent être triés et stockés séparément, ce qui est souvent techniquement impossible.
  3. Le coût du tri sélectif.
    L’objectif de l’économie circulaire est de donner aux déchets une valeur économique. Jusqu’à présent, ce n’est toutefois pas une réalité pour de nombreuses fractions de déchets, car le prix du traitement dépend de facteurs échappant au contrôle des entre- prises (le prix de la matière première primaire, la qualité et le débouché des matériaux recyclés) et/ou parce que le volume est souvent trop faible pour être économiquement rentable.

Solutions

Afin d’accélérer l’évolution vers une économie circulaire, Vanheede considère qu’il est de sa responsabilité de proposer des solutions à ces obstacles. En investissant dans un tri ultérieur et une destination de qualité pour les matériaux recyclés, l’obligation de tri sur le site de l’entreprise peut être assouplie et la collecte conjointe des fractions sèches non dangereuses dans un seul conteneur devient possible. À cette fin, une toute nouvelle ligne de tri est déjà en construction sur notre site de Rumbeke.

"L’acceptation devient de plus en plus importante. Ce qui n’a pas sa place dans les déchets résiduels doit, autant que possible, être collecté correctement et ainsi être sauvé de l’incinérateur. De cette façon, nous réduisons le volume des déchets résiduels et augmentons le pourcentage de recyclage. Le défi suivant est le traitement des flux de déchets pollués ou complexes. Grâce à un prétraitement approprié, nous préparons ces flux pour le plus haut niveau possible de recyclage adapté au client. C’est là que réside la valeur ajoutée de Vanheede."

Pieter Vierstraete, Material recovery manager